mardi 6 octobre 2020

Critique : Koushaku Reijou no Tashinami / Le bon sens de la fille du duc => 74 / 100


 Pour commencer mes critiques isekai je vais directement attaquer par un shoujo dont l'héroïne est transportée dans un Otome game, c'est à dire un jeu dans lequel le but est d'établir des relations romantique avec les différents protagonistes. Autrement dit, un jeu de drague. 

L'héroïne, donc, se réincarne dans la peau de la fille d'un Duc mais le temps qu'elle retrouve sa mémoire et qu'elle réalise qu'elle est en fait la Vilaine - c'est à dire l'antogoniste de l'héroïne du jeu - il est déjà trop tard et les tables ont déjà tournés en sa défaveur. Après avoir annulé ses fiançailles avec le prince, elle décide d'accepter son sort et de s'éloigner de la capitale et des intrigues de court. Son père lui confie alors la gestion de leurs propres terres. 

Exécution 12/15

Le dessin est maîtrisé, le trait est sûr et net. L'emploi des textures est judicieux et les arrières plan sont détaillés. De plus je n'ai pas constaté de problèmes de proportions chez les personnages et même dans les rares scènes d'actions tout reste lisible et cohérent. 

La narration est claire, même si elle sait prendre son temps, l'histoire avance régulièrement sans rupture excessive de rythme. De plus les personnages secondaires sont intéressants, bien que pas tous très présents, et ne sont pas caricaturaux comme c'est souvent le cas. 

Originalité 6/10

Les ISEKAI réincarnation dans un Otome sont plutôt à la mode ces derniers temps donc de ce côté pas vraiment de surprise. Par contre j'apprécie le fait que le côté "jeu de drague" soit au final rapidement relégué en arrière-plan, et la mise en scène d'une héroïne forte et droite dans sa tête ce qui m'incite à monter un peu cette note.

Note personnelle 8/10

Je prend beaucoup de plaisir à parcourir les chapitres de ce Shoujo. Ce n'est pas gnan-gnan et au final il est principalement question de gestion de domaine et de politique. Clairement ça parle beaucoup plus que ça n'agit mais cela ne me dérange pas tant que c'est bien réalisé, ce qui est le cas ici. Et comme en plus les dessins sont magnifiques, franchement pas de raison de bouder son plaisir. 

Conclusion

Excellente surprise que cette adaptation d'une light novel. Dans la thématique des isekai Otome je pense que c'est un excellent choix de lecture. 

total de 26/35 soit 74/100

scan : https://mangadex.org/title/17720/koushaku-reijou-no-tashinami

Auteur : Reia

Dessin : Umemiya Suki

Démographie : shoujo

Nb de chapitres : au moment de cette critiques 7 tomes, 55 chapitres EN et 28 chapitres FR 

samedi 26 septembre 2020

Critique : Cobra Kai => 63/100

 

Trois décennies après sa défaite lors de la compétition de karaté qui les opposait en finale, les routes de Johnny Lawrence et de Daniel LaRusso se croisent de nouveau, pour notre plus grand bonheur. 

Cobra Kai est une série initiée par Youtube Originals et deux saisons avaient déjà été produites avant que la plateforme ne décide de mettre fin à toutes ses propres productions pour des raisons marketing (entre autres choses sa volonté de devenir une plateforme de diffusion musicale.) Netflix a racheté les droits du programme et a déjà commandé une troisième saison - le programme deviendra donc un "Netflix originals".

Dans les faits il s'agit ni plus ni moins d'une suite au film "Karaté Kid" - celui de 84, pas la bouse avec Jackie Chan et le fiston Smith - se déroulant 30 ans après. Johnny vit de petits boulots et à du mal à trouver du sens à sa vie, d'autant que la réussite de son éternel rival Daniel LaRusso dont les panneaux publicitaires surplombant certaines rues de le ville ne cessent de lui rappeler à quel point il est un raté. Suite un concourt de circonstance il décide d'ouvrir son propre dojo : Cobra Kai. Leur rivalité va repartir de plus belle, ce qui ne sera pas sans conséquences pour leur petite communauté.

Exécution 9/15

Le format de chaque épisode est plutôt court, une vingtaine de minutes chacun mais cela à du sens si on prend en compte qu'elle était calibrée pour être diffusée sur Youtube à la base. Personnellement cela ne m'a pas trop dérangé et cette durée m'a semblé bien maîtrisée tant par les scénariste que par la réalisation. Cela donne un petit peps à la narration et les épisodes s’enchaînent sans heurt ni rupture artificielle. 

2 Saisons de 10x20min, c'est vite terminé.

La réalisation quand à elle est des plus classique, sans fioritures ni originalité particulière même si un effort particulier à été apporté pour que les flash-back issus du film originel s'incorporent naturellement. En rédigeant cette article je me rend compte que c'est probablement justement pour cela que la réalisation m'a semblé si familière, afin de rester aussi proche de la source que possible. Dans tous les cas j'ai trouvé que cela faisait le job. 

J'ai trouvé que certains messages, notamment sur la transmission et sa difficulté, sont bien retransmis ; pas besoin de trop se creuser là tête pour comprendre comment les enseignements de leurs sensei ont façonnés la vie de Johnny et et Daniel et leur propres difficultés à les vivre pleinement. En décidant de les enseigner à d'autres ils renforcent leur propre compréhension de ces enseignement tout en donnant sens et structure aux vies de leurs élèves. Maître et élèves font des erreurs, et chacun par là même occasion enrichissent mutuellement. Une mécanique connue mais bien retranscrite.

Une prestation correcte, sans plus. 

Originalité 5/10

Bon encore une série dans la veine rétro, ce qui ne prêche pas pour une grande originalité de base.  De plus j'ai trouvé la première saison plus fraîche et captivante que la seconde qui assez rapidement s'embourbe hélas dans des schémas archi usités et devient plus convenue. Certaines péripéties sont tellement prévisibles qui toute surprise disparaît peut à peu. Cela m'empêche de lui mettre plus que la moyenne, ce que j'aurais fait si la saison 2 avait réussie à renouveler mon intérêt.

Note personnelle 8/10

Cette série a réveillé chez moi une certaine nostalgie, une réminescence de cette époque ou les films de baston étaient légions (Bloodsport, kick-boxer et bien entendu karaté kid) et étaient sujets de discussions entre nous autres adolescents en pleines croissance et désireux de coolitude. Du coup forcément cela m'incite à forcer un peu la note mais cela est exactement pour cela que j'ai voulu introduire un critère subjectif dans mon système de notation ; après tout on apprécie une oeuvre autant pour ses qualités que pour ses défauts intrinsèques. 

Franchement, la série en elle-même n'est pas ouf, même si correctement menée, mais j'ai pris plaisir a retrouver ces deux acteurs, 30ans plus tard et de nouveau dans les rôles qui les ont fait connaitre, et ai même apprécié les pointes d'autodérision que les scénaristes ont glissés ça et là. 

Conclusion

Même si je ne suis pas très optimiste, j'attend que la S3 produite par Netflix me surprenne mais je crains que ce ne soit devenu un exercice des plus difficile au vu de la tournure prise par la saison 2. Quoiqu'il en soit cette critique se termine donc sur une note finale de 22/35 soit 63/100

vendredi 25 septembre 2020

ISEKAI

Ces derniers temps j’ai lu beaucoup de scantrad disponibles sur internet - dont une grosse majorité en anglais - et vu que j’aime bien ça une bonne partie d’entre-eux étaient des isekai. Mais au juste, c’est quoi ? 

Littéralement, isakai signifie “autre monde” et constitue en fait un sous-genre de la fantasy japonaise. Ce genre est très populaire mais du fait de sa grande popularité il convient d’en séparer le bon grain de l'ivraie, d’autant qu’il existe désormais pas mal de variantes. 

Un personnage principal qui se retrouve dans un autre monde


Les causes peuvent être multiples, mais comme le nom du genre l’indique on peut considérer que c’est le critère de base de toute isekai : le héros de l’histoire se retrouve dans un autre monde pour y vivre ses aventures. Pour cela il peut y être transporté (=Isekai ten'i) par invocation, l’utilisation d’une interface virtuelle, etc. ou réincarné (=Isekai tensei).


Le nouveau monde concerné est, dans la très grosse majorité des cas, un monde de “sword & magic”, j’y reviendrais un peu plus bas. 


Un autre facteur récurrent est le fait que le protagoniste se voit souvent offert des capacités supra-normales destinées à lui simplifier la vie lors de sa nouvelle existence ce qui est parfois directement nommé comme étant des “cheat”. Cela induit que généralement le personnage principal finit par sortir du lot et devenir important. 


Parfois c’est le simple fait de se souvenir de son autre existence et ses connaissance qui rend le héros singulier, ou autre aptitudes qu’il avait déjà de son vivant antérieur. Dans tous les cas cela conduit à le différencier et à faire de lui quelqu’un à part. 


Enfin les isekai ont souvent des titres à rallonge, ce qui rend complique souvent la tâche pour le citer ^^


Un monde de Sword & Magic


Dans la plupart des setting fantasy des isekai japonais on retrouve les éléments suivant :


  • Un héros qui lutte contre le roi démon (ou “Maou”) afin de sauver l’humanité. Ce n’est pas forcément systématique mais la présence de ce Némésis de l’humanité est un moyen simple pour établir une situation d’un monde en guerre et en péril. 

  • La présence de différentes races humanoïdes. Des humains, certes, mais aussi on y trouve son lot d’elfes, nains et diverses races thérianthropes pour ne citer que les principales.

  • Une guilde des aventuriers. Le personnage, en s’y inscrivant, pourra y gagner sa vie en menant à bien des quêtes ce qui lui vaudra de grimper par la même occasion les échelons et se faire connaître. Généralement les classements utilisent une notation alphanumérique, F-A & S ou F représente le plus petit niveau (=débutant) à A pour les plus fort, S étant réservé aux personne exceptionnelles. 

  • Le personnage peut utiliser un “statut” qui lui permet de voir ses caractéristiques et talents, comme une interface de jeu vidéo. Ce n’est pas systématique mais s’il ne peut le faire directement, il existe toujours un moyen de le faire comme par exemple une divination dans un temple ou un outils magique.


Un genre varié


Il serait difficile de résumer ici toutes les variantes, et ce n’est de toute manière pas le propos. Je me contenterais donc d’en illustrer certains en faisant une liste d’isekai connus:



et bien d’autres encore…


Mais tout n’est pas rose non plus....


Voici une liste non exhaustive de certain des mauvais points que l’on trouve aussi souvent (trop) dans les isekai :


  • les groupes qui tourne au harem 

  • beaucoup sont considérés ecchi (coquin), donc pas mal de fan service, poitrine énorme et autre armures bikini

  • des héros avec souvent des personnalités plutôt douteuse 

  • le personnage est archi-pété et le scénar est juste morne


Et pour conclure


Il serait trop long de tout détaillé, le genre étant très diversifié et les oeuvres nombreuses. Simplement que si on retient le “changement de monde” ou la “confrontation et le contact avec un autre monde” comme critère principal d’appartenance, alors le genre s’étant facilement vers d’autres oeuvres qui ne sont pas forcément des mangas : le magicien d’Oz, Ready player One, Matrix, Hellraiser, Stranger Things, etc.

En attendant la suite

Il y a maintenant quelques semaine je me suis racheté une petit raspberry PI 4 - oui racheté car j’ai déjà un 3B+ pour du retrogaming - dans le but d’en faire mon petit serveur maison. Au programme un serveur web pour héberger un blog et un serveur de stockage distant type nextcloud

Le blog

J’ai commencé une première installation d’un Wordpress mais cela n’a pas été concluant car j’ai probablement mal exécuté une étape. Du coup j’ai installé pluXml et après quelques tests et tentatives de modifications du template je n’ai pas été satisfait ; trop compliqué avec l’éditeur de faire des image avec un texte flottant par exemple, alors que c’est quelque-chose que j’utilise beaucoup dans mes articles. Par conséquent je vais tenter une réinstallation de Wordpress, d’autant qu’il me sera normalement possible d’y transférer le contenu du présent blog.


J’hésite à installer SPIP également qui me semble plus simple à l’installation - de mon point de vue - mais comme c’est davantage orienté vers le collaboratif je n’ai pas encore statué du mon choix définitif. Probable que je tente quand même l’install ne serait-ce que par curiosité.


Le serveur de stockage


Si j’ai envie d’installer ce type de solution c’est parce que cela fait déjà quelques années que j’ai un compte dropbox mais l’espace alloué est plutôt restreint. De plus le client pc ne tolère que 4 postes distinct ce qui m’a bloqué : j’ai chez moi 2 PC, mon smartphone et une tablette plus quelques spares PC que je lance de temps à autres. Bref j’ai atteint la limite et ai donc ouvert un compte pcloud, plus conciliant car n’a pas cette limitation pour un espace similaire.


Après pourquoi en avoir un chez moi ? Et bien quitte à installer un serveur, autant mettre dessus des choses que j’utilise et ce type de service me semble parfait pour une petite machine telles que le raspberry. Après je ne prévois pas un espace de stockage de ouf - pour l’instant je n’ai mis qu’une carte de 128Go - mais cela sera toujours bien plus que les 20Go que j’utilise sur mon dropbox et pcloud - d’autant que je n’y stocke principalement que de la documentation (pdf de JDR et autre.)


Ou j’en suis du processus ?


Le serveur est fonctionnel, dans le sens ou j’ai déjà installé l’OS linux dessus, configuré le réseau, installé la partie serveur web / mysql. Je dois maintenant retenter une installer du module Wordpress et/ou SPIP et tester.

Ensuite je m’attaquerais à la partie nextcloud et enfin à la sécurisation du serveur : installation de différents modules, réglage du firewall, sécurisation des accès et des éléments serveurs et enfin routage des ports pour qu’il soit accessible depuis le net. Bref pas mal de taff encore, d’autant que je fais ça principalement quand l’envie m’en prend. Dans l’intervalle, donc, je continuerais à maj ce blog avant transfert définitif.


vendredi 3 août 2018

Animes été 2018

Hop, avec un peu de retard un p'tit mot sur les animes de la saison été 2018. Bon, clairement il y a beaucoup moins de choix que la saison précédente mais voici une petite liste de ceux qui méritent selon moi le temps de s'attarder.


On va commencer de manière légère avec les animes deux sport avec des lycéennes, une sur le badminton à savoir Hanebado! et une autre sur le beach volley : Harukana - receive . Le dessin et l'animation sont corrects, et ça fait du bien de voir des sports un peu moins connus pour une fois.

On continue avec un anime humoristique et un peu surréaliste : Back Street girls. Un chef yakusa décide de monter un groupe d'idols et envoie trois de ses hommes de mains se faire opérer pour devenir ses chanteuses. Nous allons donc suivre les péripéties de ces yakusa devenus idols et leurs déboires avec leurs nouvelles apparences et identités. L'animation est vraiment pauvre, mais c'est très drôle. Si vous avez aimés prison school, je pense que vous apprécierez. 

Dans la série surréaliste je citerais également Chio-chan no Tsuugakuro dans laquelle nous suivons les délirantes aventures qui arrivent à l’héroïne lors de son trajet maison - école.

Continuons ensuite avec 3 animes fantastiques. Le premier est Aguu : Tensai Ningyou dans lequel les génies et personnes au sommet du monde utilisent en fait des Aguu, des sortes d'esprits qui, comme des marionnettistes, les font exceller. Le graphisme et le ton se démarquent des autres séries de cette saison.
Mon second choix est Island. Un jeune homme se réveille sur une île, amnésique, mais certains semblent le connaître, il semblerait qu'il vienne du futur, et qu'il ai des choses à réaliser. D'autant que l'île semble cacher bien des mystères. C'est assez lent, léger, mais parvient cependant a rester intriguant.
Enfin parlons de Satsuriku no Tenshi. Une jeune fille se réveille dans un étrange bâtiment et pour en sortir il semble qu'elle doive traverser - et survivre - a plusieurs étages chacun occupés par un individu particulièrement dérangé. C'est glauque et sordide. Qui sera le plus névrosé du lot ?

Et pour terminer, probablement l'animé le plus kawai, à savoir Hataraku Saibou, les brigades immunitaires. Bon, on pourrait dire que c'est une version nippone d'Il était une fois la vie mais est-ce si grave ? D'autant que les plaquettes sont trop choupi et que les virus de la grippe ressemblent à une invasion zombie.




Allez, à la saison prochaine ! 

lundi 9 avril 2018

Animes printemps 2018 - premiers épisodes Partie 3


Dernière partie pour une saison décidément très riche !

INAZUMA ELEVEN: ARES NO TENBIN


Seconde série liée au football (saison décidement très sportive !) mais avec des protagonistes très jeunes (grade school ?) Bon, cela d'adresse visiblement à un public bien moins âgé que moi.

=> je passe !



CUTIE HONEY UNIVERSE


Série commémorative pour les 50ans de mangaka de Gō Nagai. C'est fun on y retrouve visuellement le style du mangaka et plein de références à sa carrière (mais je ne suis pas assez expert pour toutes les reconnaître.)

=> à regarder !


CALIGULA


Visiblement c'est la tendance de cette saison de proposer deux séries exploitant des thématiques similaires. Ici il s'agit des mondes virtuels, un SAO like, donc. La trame est plutôt confuse dans ce premier épisode très mystérieux.

=> wait & see



Nil Admirari no Tenbin: Teito Genwaku Kitan


Une histoire vaguement fantastique prétexte à un manga type "la reine et ses abeilles" dans une réalisation cheap (décors vide en CGI) et sans relief. Je ne pense pas la suivre très longtemps.

=> dispensable !



Shokugeki no Souma: San no Sara - Toutsuki Ressha-hen


Saison 3 de Food Wars.

=> à regarder évidemment !





PIANO NO MORI


Un des animes les plus attendus de cette saison. Deux enfants issus de milieux opposés et un étrange piano dans les bois. La série s'inspire du manga éponyme qui avait déjà inspiré un film sorti en 2007.

=> à regarder.



GOLDEN KAMUY


Première saison d'une autre grosse licence. On y suit les aventures d'un un vétéran de la guerre russo-japonaise et d'une jeune Aïnou dans une chasse à l'or.

=> à regarder !



Binan Koukou Chikyuu Boueibu Happy Kiss!


Visiblement une série de magical boys (comme pour les magicals girls, mais avec des garçons comme protagonistes.) Bon, honnêtement j'ai pas tenu tellement plus au delà du générique.

=> dispensable !



Et voilà, je pense avoir fait le tour à quelques exceptions près (séries au format court ou continuité de la saison hivernale.) Je referais un bilan un peu plus tard dans la saison afin d'infirmer ou d'affirmer certains de ces verdicts. 

dimanche 8 avril 2018

Animes printemps 2018 - premiers épisodes Partie 1

Allez, premier article pour parler de la nouvelle saison d'animes de printemps qui commence avec pas mal de séries prometteuses. Les premiers épisodes viennent de tomber et après visionnage voici ce que j'en ai pensé.

Mahou shoujo Site


Un premier épisode assez intrigant, avec un contre-pied assez flagrant des codes des magical girls et une série qui démarre de manière très sombre. J'espère vraiment que ce ton ne va pas trop s'édulcorer par la suite 

=> à regarder




Megalo box


Dans une société futuriste et clivée les boxeurs combattent avec des équipements robotisés. Le style graphique est sympa et l'animation est vraiment fluide. Un anime qui s'annonce punchy et cool !

=> à regarder !


3D Kanojo Real Girl


Un anime de romance entre deux lycéens que tout semble séparer. La saison démarre fraîchement mais s'annonce sympathique. 

=> à regarder pour ceux qui aiment le genre.




Lupin III part V


Lupin et sa bande sont de retour dans une saison plus moderne et actuelle. Le ton est là, l'animation aussi. Notre voleur préféré n'a-t-il pas eut les yeux plus gros que le ventre cette fois-ci en mettant dans une situation pire que jamais ?

=> à regarder, évidemment !


Captain Tsubasa (2018)


Reboot de la série éponyme. La trame ne semble pas avoir été modifiée mais la réalisation semble plus dynamique et moderne. Pas de match dans encore mais je pense qu'il seront plus nerveux et que si on retrouvera les actions WTF qui ont fait le succès de la série, les traversées de terrains devraient être plus rapides.

=> j'ai vraiment besoin de donner mon avis ? A regarder bien entendu !



Gundam Build Divers


Youpi, un nouveau Gundam ! Hélas la désillusion est grande au premier visionnage. Faire de la licence gundam un shônen de jouets  ? WHAT ? En effet dans cette saison les gundams sont des maquettes customisées qui s'affrontent dans des arènes virtuelle.

=> WTF ?

Souten no Ken Re:Genesis


Le grand retour du poing de l'étoile du nord, des corps qui explosent et de tout ce qu'on a appris à aimer - ou détester. Ici tout en CGI, avec ses défauts inhérents, et si un effort graphique a été fait, l'animation peine quand même pas mal. On retrouve cependant nombre d'éléments propres à la saga transposés dans la Mandchourie de 1935 . J'attends donc que la trame se densifie avant d'arrêter un avis définitif.

=> Wait & See.

Kakuriyo no Yadomeshi


Encore un anime de romance et de tranche de vie pour cette saison, mais dans le monde des Yokaï. Animation et graphismes soignés, la trame de la saison semble assez prévisible mais l'anime s'annonce globalement assez agréable a suivre.

=> à regarder si les romances et le moe ne vous dérange pas.

Tada-kun wa Koi wo Shinai


Les aventures entre un jeune homme travaillant dans le bar familial et une jeune étrangère étourdie. 
Et oui, encore de la romance, même si les protagonistes sont ici plus âgés. 

=> si on aime le genre.



Saredo Tsumibito wa Ryuu to Odoru

Dans un futur avancé les progrès de la sciences ont provoqués par erreur l'apparition de la magie. Une espèce de mélange bizarre entre med-fan, technologie et moe. Cela pourrait passer si personnellement je ne trouvais pas l'animation et le dessin décevants. Je laisse quelques épisodes voir si la trame s'améliore mais j'ai de gros doutes.

=> dispensable.

Animes printemps 2018 - premiers épisodes Partie 2

Et on continue, avec pas mal de grosses licences 

SWORD ART ONLINE ALTERNATIVE: GUN GALE ONLINE


SAO nous revient ici avec un arc alternatif, plutôt orienté jeux de tirs. Un premier épisode prometteur, même s'il est trop tôt pour savoir ou cela va nous embarquer.

=> à regarder



GINGA EIYUU DENSETSU: DIE NEUE THESE - KAIKOU


Ouais, du combat spatial et du space-opéra avec un conflit galactique. Pas mal de CGI, mais manga militaire et politique oblige, il faudra probablement plusieurs épisodes pour que la trame se dessine enfin.

=> Wait & See


TOKYO GHOUL:RE


Un nouvel arc qui apporte les réponses aux questions laissés en suspend dans Tokyo Ghoul. J'ai du mal a rentrer dans cet anime qui n'en reste pas moins de qualité.

=> à voir.



GURAZENI


Un anime de Baseball. L'angle d'approche est assez particulier dans ce premier épisode et plus que des matchs, on parle des joueurs et de leur hiérarchie basée sur leur salaire. Difficile de se faire une idée précise sur la base de ce seul épisode.

=> Wait & See


MAJOR 2ND


Du Baseball encore, mais avec des protagonistes bien plus jeunes. Le premier épisode m'a laissé un peu froid et je m'attends à une histoire assez convenue d'amitié sur fond de sport. 

=> dispensable.



BOKU NO HERO ACADEMIA 3RD SEASON


My Heros Acadomia est de retour, normalement avec un arc plus sombre et punchy que les précédents. L'animation est toujours de qualité, même si ce premier épisodes est plutôt un fourre-tout faisant office de résumé des saisons précédentes. 

=> à regarder.


Amanchu! Advance 


Le retour de Pikari & co dans un anime toujours aussi frais. Comme la saison 1, cette série me donne toujours le smile car toujours positive et bienveillante ainsi que pour sa galerie de personnages attachants.

=> à regarder si les séries d'amitié entre lycéennes ne vous rebute pas. 



DEVILS LINE 


Cela ressemble pas mal à Tokyo Ghoul mais avec des vampires et d'une facture bien plus cheap. Difficile de voir ou cela va nous mener après le premier épisode.

=> Wait & See



Gegege no Kitarou (2018) (Kitarou le repoussant)


Un reboot d'un anime des années 60 de Shigeru Mizuki parlant de yokaï et qu'on peut regarder avec le dictionnaire des Yokaï à portée de main, ouvrage justement rédigé par...  Shigeru Mizuki ! En tous cas un premier épisode plutôt convainquant.

=> à regarder


Persona 5 the Animation


L'anime inspiré du jeu. Bon, vu que cela suit de très près le jeu et que je ne l'ai pas encore fait, je m'arrêterais là pour ne pas me spoiler. Mais la réalisation est soignée et fait écho au contenu du jeu.

=> à regarder si tu n'as pas l'intention de jouer à Personna 5, justement.


HINAMATSURI


Un yakuza voit apparaître dans son appartement une capsule contenant une jeune fille disposant de pouvoir psychiques. Bon, c'est un peu barré, on ne sait pas du tout ou ça veut nous emmener, mais pour le coup je suis curieux pour l'instant.

=> Wait & See 


SPIRITPACT 2


Saison 2 de la série. Vu que je n'ai pas accroché dès le début de la première saison l'année dernière, je n'ai pas vraiment envie de remettre le couvert.

=> pour ceux qui aiment la série, donc. Moi je passe.



COMIC GIRLS


Une série "tranche de vie" qui va suivre une les aventures d'une jeune mangaka en mal de succès dans une pension de jeune filles dédiée justement aux mangaka. 

=> si tu aimes ce genre de série mais cela se laisse regarder.



LOSTORAGE CONFLATED WIXOSS


Nouvelle saison pour de la série lancée l'année dernière. Un anime dans lequel des lycéen(e)s s'affrontent avec un jeu de carte dans lequel leurs souvenirs les plus chers sont perdus en cas de défaite. Cela semblait assez chouette sur le papier, mais je suis resté à côté dès les premiers épisodes. Je passerais donc de nouveau mon tour cette année.

=> si vous avez aimé la première saison, ce qui n'est pas mon cas.

samedi 7 avril 2018

1080P

1080P

Cela fait exactement 1080 jours aujourd'hui que je n'ai rien publié sur ce blog ; une vrai pause full HD. L'envie ne m'a pas quittée, cependant, mais comme la plupart de mes passions & aspirations, elles ont tendances à aller et venir selon mon humeur du moment. J'ai tendance a ponctuellement accorder beaucoup de place à l'activité du moment, laissant de côté le reste, et comme je procrastine cela prend souvent un moment avant que j'y retourne.


Donc je consomme par phases : parfois je joue, parfois je lis, souvent je regarde des séries ou des films. J'aimerais être plus constant dans mes habitudes mais que voulez-vous, on ne se refait pas !

Quoi qu'il en soit j'ai pas mal de retard à combler et je constates que j'avais même quelques brouillons en cours de rédaction. Bref, c'est promis, demain j'm'y mets !

jeudi 23 avril 2015

Anime de saison : printemps 2015 - Part 2

Et c'est parti pour le second volet de présentation des animes de ce printemps 2015 !

RINNE (Kyōkai no Rinne)


Il s'agit de l'adaptation d'un manga de Rumiko Takahashi, également à connue dans nos contrées pour ses trois autres séries à succès que sont Ranma 1/2, Maison ikkoku (Juliette je t'aime) et Inu-Yasha.

On va y suivre les aventures de Sakura Mamiya, une jeune adolescente ayant la capacité de voir les esprits, et de Rinne Rokudo, mi-humain et mi-shinigami. 

Bon, j'avoue que personnellement j'ai un peu de mal à vraiment me passionner en ce début d'animé mais je gage qu'avec 22 tomes parus en aout 2014, l'histoire va devenir un peu plus prenante. Cela dit il me semble voir pointer certains éléments laissant présager un manga plutôt marrant dans lequel les relations entre la galerie des personnages sera la source de nombre de situations cocasses pouvant prendre le pas sur l'histoire de l'épisode proprement dit. Il m'apparaît toutefois que cela me semble moins fun et plus dramatique qu'un Ranma 1/2. On verra bien ou cela mène car 25 épisodes sont prévus.

Nagato Yuki-chan no Shōshitsu

Yuki Nagato
Bon, je vous parlais dans le billet précédent d'une saison pas mal orientée amitié et sentiments, là on est en plein dedans. Cela-dit, et pour l'anecdote, il s'agit en fait d'un spin-off d'une autre série,  Haruhi Suzumiya, davantage orientée vers le fantastique. Ici on se place dans un univers alternatif où la dimension fantastique ne sera pas traitée et où l'on s'attardera sur le personnage de Yuki Nagato, timide jeune fille désireuse de se déclarer auprès d'un autre membre du club de littérature auquel ils appartiennent. 

Si l'humour reste présent, notamment du fait des personnages secondaires, le traitement de l'histoire semble vraiment orienté vers l'éveil des sentiments et les difficultés que rencontre l'héroïne à exprimer les siens. A partir du troisième épisode la troupe gravitant autour de l’héroïne augmente, multipliant d'autant les situations comiques.

Le manga compte 8 volumes publiés au Japon (série non terminée) et cette première saison devrait comporter 16 épisodes. Le dessin est agréable et l'animation franchement correcte, même si le ton gentil et attendrissant rend cet anime agréable à suivre sans pour autant parvenir à me passionner. A voir si l'augmentation des situations comiques apportera un peu de fun à cette histoire.

Nisekoi : Amours, mensonges et yakuzas

Amours, mensonges & Yakuzas !
Des 4, laquelle remportera finalement
le coeur de Raku ?
Signifiant littéralement "faux amours", cette série est l'archétype même du manga harem dans lequel un groupe de jolies filles gravitent autour d'un héros masculin qui se retrouve vite un peu paumé.

On suit donc les aventures du lycéen Raku Ichijô, fils du chef des yakuzas Shuei-Gumi. Il y a dix ans de cela, il avait fait la promesse à une jeune fille de l'épouser lorsqu'ils se rencontreraient de nouveau ; pour sceller leur pacte il se vit offrir un pendentif cadenas dont elle détient la clé. Bien des années plus tard, au lycée alors qu'un nouveau gang arrive en ville, Raku n'a d'yeux que pour la belle Kosaki Onodera, également dans sa classe mais en se rendant en cours il est bousculé par une jeune fille blonde ; ils se détestent dès les premières secondes. Cette jeune fille nommée Chitoge Kirisaki vient d'être transférée dans le lycée et s'avère être la fille du chef du nouveau clan fraîchement débarqué en ville. Leurs deux pères, afin d’éviter une guerre entre les clans ordonnent à Raku et Chitogne de faire semblant d'être en couple pour trois ans...

Malentendus, quiproquos, maladresses à exprimer ses sentiments, personnalités bien distinctes, tous les ingrédients sont réunis pour obtenir un bon Shōnen bien fun et marrant. Le manga est publié dans le Weekly Shōnen Jump depuis novembre 2011 et 17 tomes sont déjà sortis au Japon (12 en France chez Kazé) et ce printemps 2015 nous avons droit à la diffusion de la seconde saison. La première comptant 20 épisodes + 2 OAV et fut diffusée durant les saisons hiver-printemps 2014, cette saison 2 devrait donc reprendre ce format avec cependant un léger décalage dans sa diffusion.

Re-Kan!

Hibiki Amami est une jeune fille très spéciale : en effet elle est capable de voir et d'interagir avec les esprits ainsi que de parler avec les chats. Son père ayant enfin accepté qu'elle puisse étudier à l'école, c'est l'occasion pour elle de se faire de nouvelles connaissances, plus concrètes que ses relations habituelles.

C'est un seinen assez marrant, en fin de compte, et plaisant à regarder, même si en ce début de saison j'ai un peu de mal à voir ou va vraiment nous embarquer l'histoire. l'intrigue semble cependant se recentrer sur l'amitié naissance entre l'héroïne et Narumi Inoue, une camarade de classe qui rejette tout ce qui est surnaturel.



Ce sera tout pour ce billet. Promis, un peu plus d'action dans la prochaine partie !