samedi 26 septembre 2020

Critique : Cobra Kai => 63/100

 

Trois décennies après sa défaite lors de la compétition de karaté qui les opposait en finale, les routes de Johnny Lawrence et de Daniel LaRusso se croisent de nouveau, pour notre plus grand bonheur. 

Cobra Kai est une série initiée par Youtube Originals et deux saisons avaient déjà été produites avant que la plateforme ne décide de mettre fin à toutes ses propres productions pour des raisons marketing (entre autres choses sa volonté de devenir une plateforme de diffusion musicale.) Netflix a racheté les droits du programme et a déjà commandé une troisième saison - le programme deviendra donc un "Netflix originals".

Dans les faits il s'agit ni plus ni moins d'une suite au film "Karaté Kid" - celui de 84, pas la bouse avec Jackie Chan et le fiston Smith - se déroulant 30 ans après. Johnny vit de petits boulots et à du mal à trouver du sens à sa vie, d'autant que la réussite de son éternel rival Daniel LaRusso dont les panneaux publicitaires surplombant certaines rues de le ville ne cessent de lui rappeler à quel point il est un raté. Suite un concourt de circonstance il décide d'ouvrir son propre dojo : Cobra Kai. Leur rivalité va repartir de plus belle, ce qui ne sera pas sans conséquences pour leur petite communauté.

Exécution 9/15

Le format de chaque épisode est plutôt court, une vingtaine de minutes chacun mais cela à du sens si on prend en compte qu'elle était calibrée pour être diffusée sur Youtube à la base. Personnellement cela ne m'a pas trop dérangé et cette durée m'a semblé bien maîtrisée tant par les scénariste que par la réalisation. Cela donne un petit peps à la narration et les épisodes s’enchaînent sans heurt ni rupture artificielle. 

2 Saisons de 10x20min, c'est vite terminé.

La réalisation quand à elle est des plus classique, sans fioritures ni originalité particulière même si un effort particulier à été apporté pour que les flash-back issus du film originel s'incorporent naturellement. En rédigeant cette article je me rend compte que c'est probablement justement pour cela que la réalisation m'a semblé si familière, afin de rester aussi proche de la source que possible. Dans tous les cas j'ai trouvé que cela faisait le job. 

J'ai trouvé que certains messages, notamment sur la transmission et sa difficulté, sont bien retransmis ; pas besoin de trop se creuser là tête pour comprendre comment les enseignements de leurs sensei ont façonnés la vie de Johnny et et Daniel et leur propres difficultés à les vivre pleinement. En décidant de les enseigner à d'autres ils renforcent leur propre compréhension de ces enseignement tout en donnant sens et structure aux vies de leurs élèves. Maître et élèves font des erreurs, et chacun par là même occasion enrichissent mutuellement. Une mécanique connue mais bien retranscrite.

Une prestation correcte, sans plus. 

Originalité 5/10

Bon encore une série dans la veine rétro, ce qui ne prêche pas pour une grande originalité de base.  De plus j'ai trouvé la première saison plus fraîche et captivante que la seconde qui assez rapidement s'embourbe hélas dans des schémas archi usités et devient plus convenue. Certaines péripéties sont tellement prévisibles qui toute surprise disparaît peut à peu. Cela m'empêche de lui mettre plus que la moyenne, ce que j'aurais fait si la saison 2 avait réussie à renouveler mon intérêt.

Note personnelle 8/10

Cette série a réveillé chez moi une certaine nostalgie, une réminescence de cette époque ou les films de baston étaient légions (Bloodsport, kick-boxer et bien entendu karaté kid) et étaient sujets de discussions entre nous autres adolescents en pleines croissance et désireux de coolitude. Du coup forcément cela m'incite à forcer un peu la note mais cela est exactement pour cela que j'ai voulu introduire un critère subjectif dans mon système de notation ; après tout on apprécie une oeuvre autant pour ses qualités que pour ses défauts intrinsèques. 

Franchement, la série en elle-même n'est pas ouf, même si correctement menée, mais j'ai pris plaisir a retrouver ces deux acteurs, 30ans plus tard et de nouveau dans les rôles qui les ont fait connaitre, et ai même apprécié les pointes d'autodérision que les scénaristes ont glissés ça et là. 

Conclusion

Même si je ne suis pas très optimiste, j'attend que la S3 produite par Netflix me surprenne mais je crains que ce ne soit devenu un exercice des plus difficile au vu de la tournure prise par la saison 2. Quoiqu'il en soit cette critique se termine donc sur une note finale de 22/35 soit 63/100

vendredi 25 septembre 2020

ISEKAI

Ces derniers temps j’ai lu beaucoup de scantrad disponibles sur internet - dont une grosse majorité en anglais - et vu que j’aime bien ça une bonne partie d’entre-eux étaient des isekai. Mais au juste, c’est quoi ? 

Littéralement, isakai signifie “autre monde” et constitue en fait un sous-genre de la fantasy japonaise. Ce genre est très populaire mais du fait de sa grande popularité il convient d’en séparer le bon grain de l'ivraie, d’autant qu’il existe désormais pas mal de variantes. 

Un personnage principal qui se retrouve dans un autre monde


Les causes peuvent être multiples, mais comme le nom du genre l’indique on peut considérer que c’est le critère de base de toute isekai : le héros de l’histoire se retrouve dans un autre monde pour y vivre ses aventures. Pour cela il peut y être transporté (=Isekai ten'i) par invocation, l’utilisation d’une interface virtuelle, etc. ou réincarné (=Isekai tensei).


Le nouveau monde concerné est, dans la très grosse majorité des cas, un monde de “sword & magic”, j’y reviendrais un peu plus bas. 


Un autre facteur récurrent est le fait que le protagoniste se voit souvent offert des capacités supra-normales destinées à lui simplifier la vie lors de sa nouvelle existence ce qui est parfois directement nommé comme étant des “cheat”. Cela induit que généralement le personnage principal finit par sortir du lot et devenir important. 


Parfois c’est le simple fait de se souvenir de son autre existence et ses connaissance qui rend le héros singulier, ou autre aptitudes qu’il avait déjà de son vivant antérieur. Dans tous les cas cela conduit à le différencier et à faire de lui quelqu’un à part. 


Enfin les isekai ont souvent des titres à rallonge, ce qui rend complique souvent la tâche pour le citer ^^


Un monde de Sword & Magic


Dans la plupart des setting fantasy des isekai japonais on retrouve les éléments suivant :


  • Un héros qui lutte contre le roi démon (ou “Maou”) afin de sauver l’humanité. Ce n’est pas forcément systématique mais la présence de ce Némésis de l’humanité est un moyen simple pour établir une situation d’un monde en guerre et en péril. 

  • La présence de différentes races humanoïdes. Des humains, certes, mais aussi on y trouve son lot d’elfes, nains et diverses races thérianthropes pour ne citer que les principales.

  • Une guilde des aventuriers. Le personnage, en s’y inscrivant, pourra y gagner sa vie en menant à bien des quêtes ce qui lui vaudra de grimper par la même occasion les échelons et se faire connaître. Généralement les classements utilisent une notation alphanumérique, F-A & S ou F représente le plus petit niveau (=débutant) à A pour les plus fort, S étant réservé aux personne exceptionnelles. 

  • Le personnage peut utiliser un “statut” qui lui permet de voir ses caractéristiques et talents, comme une interface de jeu vidéo. Ce n’est pas systématique mais s’il ne peut le faire directement, il existe toujours un moyen de le faire comme par exemple une divination dans un temple ou un outils magique.


Un genre varié


Il serait difficile de résumer ici toutes les variantes, et ce n’est de toute manière pas le propos. Je me contenterais donc d’en illustrer certains en faisant une liste d’isekai connus:



et bien d’autres encore…


Mais tout n’est pas rose non plus....


Voici une liste non exhaustive de certain des mauvais points que l’on trouve aussi souvent (trop) dans les isekai :


  • les groupes qui tourne au harem 

  • beaucoup sont considérés ecchi (coquin), donc pas mal de fan service, poitrine énorme et autre armures bikini

  • des héros avec souvent des personnalités plutôt douteuse 

  • le personnage est archi-pété et le scénar est juste morne


Et pour conclure


Il serait trop long de tout détaillé, le genre étant très diversifié et les oeuvres nombreuses. Simplement que si on retient le “changement de monde” ou la “confrontation et le contact avec un autre monde” comme critère principal d’appartenance, alors le genre s’étant facilement vers d’autres oeuvres qui ne sont pas forcément des mangas : le magicien d’Oz, Ready player One, Matrix, Hellraiser, Stranger Things, etc.

En attendant la suite

Il y a maintenant quelques semaine je me suis racheté une petit raspberry PI 4 - oui racheté car j’ai déjà un 3B+ pour du retrogaming - dans le but d’en faire mon petit serveur maison. Au programme un serveur web pour héberger un blog et un serveur de stockage distant type nextcloud

Le blog

J’ai commencé une première installation d’un Wordpress mais cela n’a pas été concluant car j’ai probablement mal exécuté une étape. Du coup j’ai installé pluXml et après quelques tests et tentatives de modifications du template je n’ai pas été satisfait ; trop compliqué avec l’éditeur de faire des image avec un texte flottant par exemple, alors que c’est quelque-chose que j’utilise beaucoup dans mes articles. Par conséquent je vais tenter une réinstallation de Wordpress, d’autant qu’il me sera normalement possible d’y transférer le contenu du présent blog.


J’hésite à installer SPIP également qui me semble plus simple à l’installation - de mon point de vue - mais comme c’est davantage orienté vers le collaboratif je n’ai pas encore statué du mon choix définitif. Probable que je tente quand même l’install ne serait-ce que par curiosité.


Le serveur de stockage


Si j’ai envie d’installer ce type de solution c’est parce que cela fait déjà quelques années que j’ai un compte dropbox mais l’espace alloué est plutôt restreint. De plus le client pc ne tolère que 4 postes distinct ce qui m’a bloqué : j’ai chez moi 2 PC, mon smartphone et une tablette plus quelques spares PC que je lance de temps à autres. Bref j’ai atteint la limite et ai donc ouvert un compte pcloud, plus conciliant car n’a pas cette limitation pour un espace similaire.


Après pourquoi en avoir un chez moi ? Et bien quitte à installer un serveur, autant mettre dessus des choses que j’utilise et ce type de service me semble parfait pour une petite machine telles que le raspberry. Après je ne prévois pas un espace de stockage de ouf - pour l’instant je n’ai mis qu’une carte de 128Go - mais cela sera toujours bien plus que les 20Go que j’utilise sur mon dropbox et pcloud - d’autant que je n’y stocke principalement que de la documentation (pdf de JDR et autre.)


Ou j’en suis du processus ?


Le serveur est fonctionnel, dans le sens ou j’ai déjà installé l’OS linux dessus, configuré le réseau, installé la partie serveur web / mysql. Je dois maintenant retenter une installer du module Wordpress et/ou SPIP et tester.

Ensuite je m’attaquerais à la partie nextcloud et enfin à la sécurisation du serveur : installation de différents modules, réglage du firewall, sécurisation des accès et des éléments serveurs et enfin routage des ports pour qu’il soit accessible depuis le net. Bref pas mal de taff encore, d’autant que je fais ça principalement quand l’envie m’en prend. Dans l’intervalle, donc, je continuerais à maj ce blog avant transfert définitif.